Ambition, Habitudes et Défis : Construire le Travel Gang

Cette journée a été productive, franchement. Quand je décide d’y aller à fond, j’ai l’impression que tout s’aligne. Aujourd’hui, j’ai visité deux magasins de bagagerie à Chambéry et décroché deux contacts : l’un direct, l’autre un peu plus généraliste. Ce qui est énorme, c’est que l’une de ces marques, Bleu Cerise, est assez connue, surtout pour ceux de Lyon : ils ont un magasin de valises à la Part-Dieu. À chaque fois que je présente nos valises, elles plaisent, mais la vraie différence, c’est la notoriété. Les revendeurs ont confiance dans les marques déjà bien établies, alors qu’ils sont plus hésitants avec les nouvelles comme la nôtre. Même en reconnaissant que nos valises sont uniques, ils restent prudents. Je comprends, mais bon… C’est ça aussi, être entrepreneur : prendre des risques. Si tu étais patron, tu oserais ?

Ce qui me motive, c’est l’idée de créer quelque chose de grand, un peu comme l’histoire de Nike avec Michael Jordan. À l’époque où Nike a signé avec lui, c’était juste un bon joueur parmi d’autres, mais ils ont pris le risque, et maintenant, il a une chaussure légendaire à son nom. Moi, ce que je souhaite, ce que je manifeste, c’est de faire de Le Travel Gang un peu comme les Air Jordan des bagages. Une communauté de passionnés de voyage, avec des histoires de folie à partager !

Focus sur le lancement de décembre maintenant. C’est l’occasion parfaite pour offrir un super cadeau à quelqu’un qui aime voyager ou même se faire plaisir pour des aventures à venir. Quand je repense au chemin parcouru, ça m’impressionne : j’ai commencé avec un prototype, qui était déjà top, puis j’ai commandé quelques valises cabines. Au départ, pas parce que je le voulais, mais parce que le budget était serré. J’ai montré la valise à mes proches pour recueillir leurs avis. Mais bon, c’est délicat, parce qu’ils veulent te faire plaisir, alors parfois, ils n’osent pas te dire franchement les choses. Il fallait donc la tester auprès d’inconnus, et ça a pris un peu de temps, mais ça a marché ! C’est aussi là qu’on a commencé à intégrer les bagageries.

En novembre, on organise un concours pour faire gagner une valise. Ça vous tente ? Puis en décembre, c’est le moment crucial. J’avais beaucoup de pression au début, et j’en ai toujours, mais j’apprends à canaliser ce stress pour ne pas le laisser prendre le dessus.

Gérer ses émotions, c’est un vrai challenge. Pour que ça marche, il faut déjà les accepter. Si on essaie de les enterrer, elles finissent toujours par ressortir. Et oui, une émotion peut faire aussi mal qu’une blessure physique.

Je vais prendre mon propre exemple, parce que je connais bien mon parcours, haha. Quand j’étais gamin, j’ai vraiment repoussé les limites : des béquilles, un fauteuil roulant, un bras cassé, une opération au genou… J’étais en parfaite santé, mais je cherchais les limites de mon corps. Après avoir vu *Yamakasi*, je me suis dit que j’étais fait pour ça, à sauter partout. Mais bon, c’était clairement pas mon truc, j’étais abonné à l’hôpital Femme Mère Enfant. La dernière fois, j’ai cassé mon pied en tentant un salto en touchant le plafond. J’ai atterri sur le genou… impossible de marcher.

Quand j’ai appelé ma mère pour lui annoncer que j’étais encore à l’hôpital, elle est arrivée, vraiment énervée, et m’a donné une sacrée claque avant de me demander si ça allait, où j’avais mal, haha. Je comprends aujourd’hui pourquoi elle était furieuse, elle devait en avoir marre de moi.

Bon, là, je dois vous laisser, je m’occupe de Taylor ce matin. On se retrouve demain, où je vous parlerai de la différence entre une blessure physique et émotionnelle. Si vous avez un avis sur le sujet, dites-le-moi en commentaire, qu’on en discute !

**PS :** Petite photo de 2013 avec un montage de l’époque Skyblog 😆 Faites-vous plaiz, ambiance nostalgie  !

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